Peux-tu ouvrir le placard de la salle de bain, s’il te plaît? Déjà, par où commencer avec le skincare coréenne? De délicats flacons, des étiquettes ornées de caractères coréens promettant monts et merveilles, et surtout, la garantie d’une peau aussi pure qu’un ciel après l’averse. Par moments, c’est un peu comme sélectionner des sucreries à la kermesse : pierre de lune, ginseng, bave d’escargot… Inutile de partir à la recherche d’un trésor, il suffit de prendre le temps de lire, d’expérimenter et de faire confiance à ses propres ressentis.
Faire un bon nettoyage en profondeur, c’est vraiment essentiel. Rien de compliqué : on utilise d’abord une huile démaquillante pour enlever le fond de teint, puis un gel pour nettoyer les résidus. On se sent comme si on avait lavé son visage avec de l’eau fraîche, prêt à affronter tout ce qui vient ensuite. Par moments, cela peut sembler sans fin, mais prendre son temps comme un chat à l’affût de sa proie, ça finit par porter ses fruits.
La lotion, douce comme une caresse du matin, chouchoute la peau comme un jardin secret. Ce n’est pas un tonique robuste, mais plutôt un nuage hydratant qui attire les soins suivants comme par magie. Allez, prenez un peu de coton imprégné ou encore mieux, quelques gouttes dans les mains, et tapotez. On se fixe dans le miroir, presque étonné de constater que le visage paraît déjà plus éveillé.
Ensuite, vient l’étape du sérum. C’est un peu comme de la magie moderne : de la vitamine C pour raviver l’éclat, de l’acide hyaluronique pour retenir l’hydratation, de la niacinamide pour apaiser les rougeurs. On vise, on s’adapte. On se transforme en une sorte de savant mélange entre scientifique et artiste, jonglant avec les ingrédients en fonction de notre humeur et de la météo.
La crème, qu’elle soit onctueuse ou légère, vient parfaire le tout. Pendant la nuit, il peut arriver qu’on choisisse de porter un masque de sommeil, afin d’offrir à notre peau un festin en libre-service toute la nuit. Au petit déjeuner, ne pas oublier la crème solaire, c’est la touche finale parfaite. Il est impossible de passer outre. Même quand le ciel est couvert, les doux rayons du soleil se faufilent avec la délicatesse d’un chat qui monte sur une table.
Au fur et à mesure des semaines, la peau réagit, murmure des remerciements, montre moins de tiraillements, plus de vitalité. Rien n’advient par enchantement, mais chaque étape a sa propre justification. Il existe autant de habitudes que de visages : on mélange, on supprime, par moments on recommence à partir de rien. Il n’y a pas de recette figée dans la pierre. C’est bien ça, la magie des soins de la peau coréens : une incitation à s’amuser en essayant, sans craindre de faire des erreurs.
Passer à une autre crème, c’est un peu comme changer de saison. On écoute son instinct, par moments on revient sur nos pas. Comme dans une belle histoire : chaque chapitre réserve des surprises, et la conclusion… marque le début d’une nouvelle aventure.